LES CARRIERES DE MARBRES DU JURA
LA BROCATELLE
jaune mélangée violette
Elle doit son nom au fait qu'elle ressemble à une étoffes brochées d'or, d'argent ou de soie connues sous le nom de brocards.
Les brocatelles qui sont un aggloméré de coquilles en fragments à peine reconnaissables, les parties coquillères sont généralement jaunes veinées de violet .
Classification géologique : Roche calcaire de l'étage Barrémien, période du Crétacé inférieur, datant de 115 millions d'années,faciès Urgonien.
coupe
La Brocatelles d' Espagne
Il existe un marbre qui lui ressemble et qui se situe en Espagne à Tortosa.
La découverte.
C'est le curé de la paroisse de Molinges, Jérôme Clerc qui découvrit la brocatelle en septembre 1768.
lettre
La carrière de Chassal
Le primier plan de localissation de la carrière date du 11 juillet 1772 .Il est l'oeuvre de Monsieur de Coudeison.
plan de la carrière à ciel ouverte
la carrière à ciel ouverte 1996
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1996
la carrière à ciel ouverte 1950
Nouvelle utilisation artistique
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la carrière à ciel ouverte ancienne
Front de taille avec traces d'exploitation manuelles
plan de la carrière souterraine 1960?
(collection R.Le Pennec)
1930
(collection Grospellier)
1970
(collection P.Caty)
2004
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2006
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Est en couleur
Technique de mon ami Angoulème.
Un sondage (Aux Buclets)
EN CONSTRUCTION
Sortie des carrières de marbre Chassal, Martignat, Pratz et Ravilloles.
Le 15 juin 1996
Chassal
La carrière de Chassal, ainsi que chacun le sait, a été découverte par le curé de Molinges, Jérôme Clerc, en 1768. C’est une roche calcaire d’âge secondaire (crétacé, étage Barremien, faciès Urgonien, 115 millions d’années).
La plus grande période d’exploitation se situe au début du siècle. Nicolas Gauthier exploitait alors la carrière et l’industrialisation : production de nombreuses cheminées et décoration de nombre de monument.
L’usine était sur la commune de Molinges et la carrière sur la commune de Chassal, mais le marbre porte le nom de Molinges ou Brocatelle jaune ou violette.
Il est de couleur jaune et violette et porte le nom de brocatelle ; il doit son nom à ce qu’il ressemble à une ancienne étoffe brodée d’or, d’argent et de fils de soie connue sous le nom de brocarts.
Le banc calcaire fait 7 à 8 mètres de haut ; il est jaune coquillé en haut et en bas. Le milieu est constitué par la couche violette qui fait 1 à 2 mètres d’épaisseur.
On peut observer dans la carrière les traces liées aux méthodes d’extraction en galerie souterraine, ce qui était rare pour l’époque et interdit actuellement.
On remarque au plafond et au plancher les traces du passage du câble de sciage ; on aperçoit les fissures naturelles du rocher (diaclases et cheminées) par où proviennent des filets d’eau (voici ici concrétisé un exemple d’infiltration d’eau dans les calcaires).
A l’extérieur, actuellement, on peut voir les techniques d’extraction modernes : foreuse, fils à scier avec pastilles de diamant.
Cette carrière a été ouverte de 1774 à 1984.
La dernière exploitation après la fermeture de la marbrerie remonte aux années 1988 et 1995.
Depuis la plate-forme extérieure, en faisant demi-tour, nous apercevons la carrière de Marignat qui se situe sur l’autre rive de la Bienne, au-dessus de Porte-Sachet ou nous irons par la suite en passant par Marignat.
Marignat
Le chemin part au bout du lotissement qui se situe à côté du passage à niveau de Chassal. Après avoir traversé un ou deux champs, nous montons le chemin allant au sommet de la falaise. En chemin nous observons les ornières dues au passage des chariots qui freinaient en descendant ( ce n’est pas une voie romaine).
A l’arrivée on remarque des tas de déblais puis le front de taille et quelques blocs qui présentent des traces de débitages faits à la main.
Le marbre qui était extrait manuellement à l’aide de pics, de pioches et de coins de bois.
Cette carrière a été ouverte de 1844 à 1920.
Depuis la carrière, nous avons une vue d’ensemble sur les carrières de Chassal.
Pratz
Nous redescendons et nous allons à la carrière de marbre de Pratz appelé « jaune Lamartine ». C’est un calcaire jaune à veines violettes. La carrière à été exploitée à ciel ouvert mais en fosse ce qui a posé des problèmes d’extraction et a motivé son abandon ; elle a aussi été exploitée par Nicolas Gauthier autour des années 1853 à 1935.
Ravilloles
Nous nous rendons ensuite à la carrière de Ravilloles où plutôt au sondage car elle n’a jamais été exploitée industriellement. C’est aussi un calcaire jaune et violet mais plus pourpre que celui de Chassal. On y remarque un beau bloc abandonné et le front de taille. Là aussi on peut voir des coups de barre à mine et de burin qui montrent que le travail a été fait à la main.
Roland Janod : De la carrière de Chassal à la marbrerie de Molinges, supplément au bulletin n° 12, 1989, LES AMIS DU VIEUX SAINT-CLAUDE.
Anne CORRIOL : Etude des carrières de marbre de Chassal, maîtrise de Sciences et Techniques – Université de Savoie – 1992
M. CALVI : Calcaires et Marbres du Jura français, LE MAUSOLEE, n° 522 et 523 - 1980
BIBLIOGRAPHIE:
Anrélien Julliard Les carrières de Chassal(39) et la marbrerie de Molinges (39) de 1768 à 1984. U L L Lyon II 2003-2004